Bernard Lacourte est un architecte d’intérieur ayant plus de trente années d’expérience dans ce domaine. Ses créations sont très personnalisées et dépassent la simple architecture pour englober les aspects conceptuels d’un projet. Particulièrement attaché à la précision méthodologique, il est le vice-président du Syndicat national des architectes d’intérieur et l’auteur de son référentiel métier.
Aujourd’hui, il nous parle de son travail, de sa vision des choses et des évolutions qu’il a pu voir dans son domaine au cours de sa carrière.

Bonjour Bernard, quel est votre parcours et comment vous êtes-vous formé à l’architecture d’intérieur ?
Je suis titulaire d’un cursus universitaire en sciences de l’éducation, qui m’a permis de m’intéresser à la structuration du rapport à l’espace chez l’enfant. J’ai ensuite exercé plusieurs métiers du bâtiment avant de m’installer comme ébéniste puis comme architecte d’intérieur en 1990. J’ai restructuré de nombreux établissements d’accueil et d’hébergement, avec une analyse fine des besoins héritée des sciences humaines.
Par la suite, j’ai cosigné de grands projets hôteliers à l’étranger, un monastère d’inspiration cistercienne en Californie, et dirigé la construction d’un auditorium en collaboration avec un architecte DESA.

Aujourd’hui, mon agence associe Cécile Bardin, également membre qualifiée UNAID pour décupler l’éventail des réponses aux besoins de nos clients.
Quelles références et influences retrouve-t-on dans votre travail ?
Le structuralisme, le bauhaus, le surréalisme, les monastères cisterciens, Gaudi, Franck Lloyd Wright, Franck Gehry, Charlotte Perriand…
Quel(s) types de clients/projets accompagnez-vous ?
J’accompagne des institutions, en particulier dans le domaine médico-social ou culturel, un monastère en Californie, des projets touristiques à l’étranger, une clientèle privée en France si affinités.

Quelle partie de votre métier préférez-vous ?
Il serait banal de répondre la part créative, mais elle occupe une part désormais tellement réduite face aux obligations gestionnelles que j’ai aussi investi l’organisation de ce métier, aussi bien avec l’UNAID qu’en créant un progiciel de gestion dédié qui allège considérablement ce poids administratif : Thésaurus Archi. une bonne façon de tirer parti de la difficulté ! Et puis il y a aussi la transmission des savoirs, l’enseignement, l’accompagnement des débutants, tous domaines où il faut inventer les approches pertinentes.
Un compte Instagram, un livre, une découverte récente que vous auriez envie de partager avec nous?
Les réseaux sociaux ne sont pas mon véhicule préféré, alors un livre : Éloge du carburateur de Matthew B Crawford, philosophe et réparateur de motos, ou encore Hubert Reeves, Poussière d’étoiles, entre autres. Une découverte ? La patience, mais elle n’est déjà plus récente !
Nous tenons à remercier chaleureusement Bernard Lacourte d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. Ses idées et son expertise sont inestimables et nous lui sommes reconnaissants de partager ses connaissances avec nous au sein de l’UNAID. Si vous souhaitez en savoir plus sur son travail ou entrer en contact avec lui, n’hésitez pas à visiter son site Web : https://alliage-ai.fr/